Ces jours- là, on apprend le décès de ceux qui étaient blessés et malades, dans les hôpitaux :
BAUD Edmond Croix-de-Vie, 4ème dépôt des Equipages de la flotte, le 31 Août à l'hôpital de l'ILE D'YEU
BUCHOU François, Armand, (31 ans) de Croix-de-Vie, Marin, 4ème dépôt des Equipages de la flotte à l'hôpital de ROCHEFORT, le 5 septembre 1918.
DUPONT JULIEN, (41 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, le 5 Septembre 1918 à l'hôpital de ROCHEFORT.
GAS François, (39 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 83ème RIC, le 28 Septembre 1918 à Saint-Gilles-sur-Vie.
RAIMBAUD Emile, (30 ans) de Croix-de-Vie, 48ème RI, le 28 Septembre 1918 à l'hôpital de TOULOUSE (Haute-Garonne).
MICHON Elie, Croix-de-Vie, 65ème RI, le 30 Septembre 1918 à l'hôpital complémentaire n°3 de NANTES
La guerre continue dans la Marne. L'ennemi s'accroche sur les points précis de l'AISNE ET LA VESLE. Les meilleurs divisions allemandes sont là et présentent une résistance acharnée. Les combats sont violents. Les morts et les blessés se comptent par milliers de part et d'autres.
Dans cet enfer de feu disparaissent les soldats :
CHOPIN Jules, Louis, (30 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 219ème RI, le 8 Octobre 1918 dans l'ambulance 2/22 de VATRY, canton d'ECURY SUR COOLE (Marne) des suites de ses blessures.
CHEVALIER Pierre, (34 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 7ème Génie, grièvement blessé le 8 Octobre en assurant le transport des blessés, derrière les vagues d'assauts dans des circonstances les plus difficiles. Il décède dans l'ambulance 3/65 le 9 Octobre 1918 à CUPERLY-MONTFRENEY (Marne).
Un ordre de retraite est adressé par le commandant allemand à ses troupes. Pour l'anecdote les soldats français font prisonniers un bataillon entier d'allemands réfugiés dans les caves de champagne de CUVILLY…
On déplore le décès de :
DUVERGE Emile, (44 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 83ème RIT, qui succombe des suites de ses blessures, dans l'ambulance 22, le 12 Octobre 1918 à BELFORT (Territoire de Belfort).
DURAND Xavier, (22 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, qui, au 372ème RI, a participé avec le contingent français et l'armée italienne à la bataille de MACEDOINE, à la libération du MONTENEGRO. Il succombe , le 15 Octobre 1918 à KJUCKS (Albanie)
La retraite allemande se confirme, l'ennemi se retire de ville en ville, non sans résistance…
Dans ces combats, sont décédés :
TOUZEAU Eugène,(23 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 221ème RI, le 16 Octobre 1918 à GRANDPRE (Ardennes).
GANACHEAU Victor, (21 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 7ème RIC, le 18 Octobre 1918 à GOMONT (Ardennes).
PAJOT Ludovic, Saint-Gilles-sur-Vie, matelot dans la marine nationale, le 19 Octobre 1918, à l'hôpital militaire Broussais de NANTES.
DURAND Louis, Saint-Gilles-sur-Vie, 65ème RI, le 25 Octobre 1918 à l'hôpital militaire BROUSSAIS de NANTES.
BENETEAU Louis, (22 ans) de Croix-de-Vie, 135ème RI, blessé le 26 Mai 1918 au secteur de GRIVENNES (Somme), décédé à HANNAPES (Aisne), le 28 Octobre1918.
BARBEAU Eugène, Saint-Gilles-sur-Vie, 3ème R. des Zouaves, blessé le 14 septembre à la tranchée de CRANIERE (Somme), revenu au front, tué à l'ennemi le 29 Octobre 1918 à SAINT-FERGEUL (Aisne).
FONTENEAU Armand, Saint-Gilles-sur-Vie, 3ème Dragon, le 10 novembre à l'hôpital militaire BROUSSAIS de Nantes.
Le 3 novembre L'Autriche-Hongrie signe l'armistice. Le 9, l'Empereur Guillaume II abdique et la République allemande est proclamée.
Le 11 novembre l'Armistice est signé. Les cloches sonnent à toute volée, annonçant dans les villes et les campagnes la bonne nouvelle.
La guerre est finie, les visages rayonnent de joie. La France et les alliés ont gagné la guerre. Fini les mauvaises nouvelles.
C'est la gloire.
C'est le bonheur qui va déferler partout dans le monde entier… plus jamais de guerre, plus jamais çà…
Et pourtant la liste des morts s'allonge :
PINSCLOUX Henri, François, (43 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 37ème RIT, le 13 novembre 1918 à l'hôpital de REIMS (Marne).
RABILLER Joseph, Armand, Croix-de-Vie, le 15 novembre1918 à Croix-de-Vie.
DAUGUET Henri, (21 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 11ème Régiment du Génie, le 21 novembre 1918 à l'hôpital de BUEIL (Eure).
COUSSOT Auguste, Saint-Gilles-sur-Vie, 64ème RI, le 25 novembre à Saint-Gilles.
Les décès de prisonniers arrivèrent en fin d'année et au début 1919 :
POINT Jérémie, (34 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 93ème RI, prisonnier, le 2 décembre 1918 à SPROTTAU (Allemagne)
BURGAUD FLORENT, (31 ans) de Saint-Gilles-sur-Vie, 293ème RI, prisonnier, le 7 janvier 1918 à ERFUT (Allemagne).
MATHIEU Georges, Nicolas, Croix-de-Vie, 11ème Escadron du Train, le 22 janvier à l'hôpital de CHANTONNAY (Vendée).
DELAUNAY Louis, Henri, Croix-de-Vie, 51ème RA, décédé à Croix-de-Vie, le 20 février 1920 des suites de maladie contractée au front.
A cette date s'arrête la liste des "Morts pour la France" recensés, de Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie.